Édition du mardi 15 juin 2010
Amendes de police: le PV électronique séduit les villes test
Le principe du PV électronique consiste à remplacer les carnets à souche et la saisie manuscrite par un dispositif automatisé et dématérialisé: l'agent saisit les données de l'infraction avec un stylet sur un mobile PDA, un avis papier du motif de l'infraction étant apposé sur le pare-brise pour en informer l'automobiliste.
Les données de l'infraction sont ensuite télétransmises au Centre national de traitement automatisé des infractions routières (CNT) à Rennes qui édite un avis de contravention et l'envoie automatiquement à l'automobiliste par courrier à son domicile, sur le même mode que pour les radars automatiques.
Le règlement des PV pourra être effectué par internet.
Le système a fait ces derniers mois l'objet d'une expérimentation à Angers, Boulogne-Billancourt, Chantilly, Meaux, Melun et Suresnes. Selon la lettre "e-Locale" (14/6), à Suresnes on assure être «totalement satisfait» de l'expérimentation et n'envisager «en aucune manière» un retour à l'ancien système. La municipalité estime que «le bilan est positif à tous les points de vue. Le PV électronique a grandement facilité la tâche des agents chargés de rédiger les contraventions. Et grâce au système électronique, il n'y a quasiment plus d'erreurs et le taux de rotation des véhicule augmente».
Le passage au PV électronique a par ailleurs entraîné une hausse des verbalisations (et par voie de conséquence des recettes) de 15 à 20% dans la commune.
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